Le peuplier (populus) est un arbre de la famille des salicacées que l’on trouve dans les zones tempérées de l’hémisphère nord. Il comprend 35 espèces ainsi que de nombreuses variétés hybrides créées par l’homme.
Les peupliers sont d’importants arbres de récolte pour plusieurs propriétaires de boisés et agriculteurs. Ils fournissent du bois d’œuvre, de la pâte pour fabriquer du papier et un habitat pour la faune. Le présent bulletin de diffusion donne des renseignements sur les quatre essences de peuplier en Ontario : peuplier baumier, peuplier à grandes dents, peuplier faux- tremble et peuplier deltoïde.
En résumé
Nom : Capsule Type : Arbre Exposition : Ensoleillée ou ombre légère Sol : Ordinaire Feuillage : Caduc Période de floraison : Janvier, Février, Mars, Avril, Octobre, Novembre, Décembre Couleurs des fleurs ; Vert, Rouge orangé Assainissant : Non Période de plantation : Novembre Exposition : Ensoleillée
C’est quoi un peuplier ?
Le peuplier est une essence à croissance rapide : récolte en 15 à 20 ans.
C’est aussi une essence très exigeante en eau et en éléments nutritifs ; il est indispensable de connaitre ses conditions de croissance optimales pour produire du bois de qualité.
Il conviendra donc d’éviter de planter sur les stations marginales (trop sèches ou trop humides), car cela nécessite alors des investissements coûteux qui risquent de ne pas être rentabilisés à terme.
La réussite d’une plantation dépend de la qualité du terrain, mais aussi des cultivars utilisés en fonction de ce terrain et des précautions prises lors de l’installation et des entretiens ultérieurs.
La diversification dans le choix des cultivars utilisés est un gage de limitation des risques et donc de gestion durable de la production. Le choix d’un cultivar est conditionné par ses potentialités en fonction des stations (sol + climat), son comportement face aux maladies et au vent, sa facilité de conduite, ses qualités du bois.
La production de bois de qualité peut nécessiter la réalisation de taille de formation(en particulier pour supprimer les fourches), mais induit obligatoirement la réalisation d’élagages les premières années pour obtenir du bois sans nœud.
Tous sur la plantation et entretiens
Le choix du terrain
Les échecs sont souvent dus à un mauvais diagnostic des potentialités de la station.
Le sol doit être :
- profond : au moins 50 cm prospectables par les racines
- bien alimenté en eau, surtout en été : évitez les sols très filtrants (sables ou graviers)
- Riche chimiquement : sols d’alluvions à pH proche de la neutralité (5,5 à 7,0). Éviter les stations fortement carbonatées en surface.
La végétation herbacée présente sur la parcelle renseigne sur les potentialités du sol. Exemple:
- Sol favorable : présence de lierre terrestre, ortie, gaillet gratteron, sureau, grande consoude…
- Sol défavorable : présence de bouleau, callune, bourdaine, joncs…
Le choix des cultivars
Il est conditionné par :
- les potentialités du sol
- la sensibilité aux maladies
- la sensibilité au vent
- la facilité de conduite (taille de formation et élagage)
- la qualité du bois
Attention: ne pas planter plus de 2 à 3 ha avec le même cultivar afin de limiter les risques sanitaires.
Le choix des plants
Utiliser de préférence des plançons (tiges sans racines) de 2 ans de catégorie A2.
Les plançons de 3 ans sont à éviter.
Les plants doivent être bien aoûtés (lignification de la pousse terminale), les bourgeons toujours présents et en bon état.
Certains plançons peuvent présenter des problèmes sanitaires : taches brunes, trous d’insectes. Ils seront refusés et retournés au pépiniériste.
Remarque: ne pas économiser sur la qualité des plants. Pour un âge donné, choisir les plançons les mieux équilibrés.
Ouverture des trous
Les trous sont généralement faits à la tarière hélicoïdale (différents diamètres possibles).
D’autres techniques comme le godet sur pelle mécanique, la barre à mine ou le jet à haute pression peuvent être utilisées.
L’objectif du trou est de pouvoir enfoncer le plançon dans le sol sur 80 cm / 1 m.
La terre autour du plançon doit être bien tassé afin que le plant ne bouge pas dans son trou.
Protection contre les rongeurs et les cervidés
Dès la plantation, il est souvent nécessaire de mettre des protections contre les animaux (chevreuil, lapin, ragondins, castor).
La protection contre le cerf n’est généralement pas assez efficace et condamne le plus souvent la production de peuplier.
La préparation du terrain
Elle est impérative pour assurer une bonne reprise des plançons et un bon démarrage de la plantation.
- Reboisement : bien nettoyer le terrain. Le broyage des rémanents d\’exploitation est préférable au brûlage. Leur décomposition rapide facilite le retour des éléments minéraux dans le sol.
- Boisement : travailler le sol, notamment sur ancienne prairie, pour décompacter les horizons de surface.
La plantation
La plantation est réalisée en fin automne – hiver (pendant le repos végétatif). Cependant il est préférable de la réaliser en fin d’automne – début hiver, et particulièrement sur les parcelles longtemps inondées en fin d’hiver. Dans ces vallées inondables il est possible de planter jusqu’à fin mai ou même juin, en conservant les plants en chambre froide, mais il convient de limiter cette pratique.
La plantation doit avoir lieu si possible dès la réception des plants. Les densités préconisées sont 204 plants/ha (7m x 7m) ou 156 plants/ha (8m x 8m) en fonction des potentialités du sol. Un bon alignement dans les deux sens facilitera les entretiens ultérieurs. Sinon, on peut réaliser une plantation en quinconce pour une meilleure occupation de l’espace.
Attention : le confinement dû à une densité trop forte favorise le développement de maladies ou de ravageurs.
Les bords de rivière boisés (ripisylves) en aulnes, saules, frênes… seront conservés et entretenus sur une largeur minimum de 6 m. Ils sont le meilleur atout pour la stabilité des berges. De même, en l’absence de bordure feuillue naturelle, il est conseillé de ne planter les peupliers qu’à partir de 5 à 6 m de la rive.
En zones marginales (dépressions très humides, lentilles sableuses sèches…), il est judicieux d’interrompre les lignes de plantation pour créer des trouées diversifiées propice à la faune et à la flore.
Le travail du sol des peupleraies
Les besoins en travail du sol se déterminent en fonction des potentialités de la station à assurer une alimentation en eau suffisante de la peupleraie. L’objectif de ce travail est de limiter la concurrence hydrique des herbacées vis-à-vis des peupliers, d’aérer le sol et ainsi faciliter la pénétration de l’eau.
Travail mécanique
Généralement, le travail du sol est conseillé les 2 à 3 premières années, pendant la phase d’installation du peuplement afin d’assurer une bonne reprise des plançons la première année et une bonne croissance des plants les premières années suivantes.
Par la suite, il est facultatif voire inutile de continuer ce travail du sol sur les stations alluviales fraîches et humide. Par contre, il reste indispensable sur les stations à déficit hydrique marqué en été.
Attention : les travaux du sol doivent être raisonnés en fonction des besoins de la peupleraie, et ne doivent jamais être excessif.
Ces travaux se font à l’aide d’un outil à dents ou à disques.
En l’absence de travail du sol, un gyrobroyage 1 ligne sur 2 permet l’accès aux arbres pour les élagages et les tailles de formation. Le populiculteur peut retarder ce gyrobroyage après la mi-juillet pour éviter de détruire les couvées d’oiseaux nichant au sol.
Désherbage chimique
Un désherbage localisé peut être réalisé pendant les 2 premières années (sur 1 à 2 m2 autour des plants).
Seuls sont utilisés les produits homologués les plus sélectifs et les plus rapidement dégradés. Il faut respecter les conditions d’emploi et prendre toutes les précautions pour éviter l’entraînement de ces produits vers des lieux sensibles (point d’eau, cours d’eau, fossés…).
Tailles et élagages
Tailles de formation
Pendant les premières années l’arbre élabore son fût qui doit être le plus rectiligne possible, régulier et non fourchu, il est alors souvent indispensable d’intervenir en taille de formation pour supprimer les fourches et les grosses branches.
Certains cultivars comme le I 214 ou le Triplo, ont souvent besoin d’une taille de formation.
La taille de formation est faite en hiver ou au début du printemps. En effet, cela permet, en l’absence de feuillage, une meilleure visibilité des défauts à supprimer.
Pendant les premières années (3 ans), ce travail peut se faire à partir du sol avec des sécateurs emmanchés du type échenilloir.
Élagages
L’objectif est de supprimer les branches basses afin d’obtenir sur la grume de 6 m, le bois sans nœud demandé par les industriels.
En fonction de la croissance des peupliers, on commencera à élaguer vers la 2ème ou la 3ème année. En général, un élagage se fait tous les deux ans en supprimant au maximum deux couronnes de branches à la fois. L’élagage peut commencer quand le diamètre de l’arbre se situe entre 8 et 10 cm et/ou quand les branches atteignent 2 cm de diamètre.
L’élagage doit être progressif et modérée. Trop souvent, des peupliers après un élagage vigoureux, ressemblent à des plumeaux et réagissent l’année suivante en formant de nombreux gourmands. La hauteur élaguée ne doit pas dépasser 1/3 de la hauteur totale de l’arbre au 1er élagage, la moitié ensuite.
Plus l’élagage est haut, plus il est coûteux. Il peut se faire à partir du sol jusqu’à une hauteur de 6 m avec des scies emmanchées. Au-dessus, une échelle ou une nacelle sont nécessaires pour aller jusqu’à des hauteurs 8 m et plus.
La période la plus favorable pour réaliser ce travail se situe du 15 juillet au 15 septembre (pour une bonne fermeture des plaies d’élagage).
Les branches doivent être coupées au ras du tronc, en conservant le bourrelet cicatriciel. Un élagage avec maintien de chicots est à proscrire car ils forment des nœuds noirs plus préjudiciables à la qualité du bois que les nœuds formés par des branches vivantes.
Exploitation
Quand doit-on exploiter ?
Sauf événement exceptionnel, le choix rationnel de l’année d’exploitation est basé sur l’accroissement en volume de l’arbre. Le volume est définit en prenant les diamètres ou circonférences à 1,30 m du sol et en appliquant une décroissance métrique qui sera variable selon les lots. Le calcul se fera alors en utilisant des tables de cubage (ex: Chaudé).
On estime qu’un lot de peupliers est arrivé à maturité lorsqu’il a atteint à 1.30 m du sol, une circonférence moyenne par arbre d’environ 1,40 m.
Néanmoins, si l’accroissement de l’année (accroissement courant) devient inférieur à l’accroissement moyen annuel (depuis la plantation), il sera logique d’exploiter ses peupliers. Il peut toutefois y avoir des exceptions. Au cours d’une année particulièrement défavorable (maladies, sécheresse…) l’accroissement peut-être temporairement plus faible puis revenir à un niveau normal. Il ne faut donc pas se précipiter, sauf si des cas de dépérissements sont constatés. En utilisant les graphiques de comparaison d’accroissement courant et moyen, l’alerte devient sérieuse lorsque la courbe d’accroissement courant coupe celle de l’accroissement moyen deux années de suite.
Bien entendu, toutes ces règles de pratiques populicoles peuvent être adaptées à la situation économique: si les cours paraissent anormalement bas, les peupliers peuvent être gardés plus longtemps sur pied. Inversement un marché porteur peut inciter à vendre ses bois plus tôt.
Estimation
Avant l’exploitation de la peupleraie il faut procéder à son inventaire. Pour ce faire, les mesures de circonférences doivent être prises pied par pied par le propriétaire et/ou l’acheteur. Elles donneront des renseignements indispensables pour son estimation. Le plus souvent, l’acheteur appliquera une hauteur et une décroissance métrique moyenne à partir de ces mesures.
En cas de méconnaissance totale de ces pratiques, le propriétaire forestier pourra se faire conseiller par des professionnels (CRPF, IDF, associations de populiculteurs) ou se faire assister par des coopératives forestières ou expertes forestiers moyennant une commission.
La date d’abattage
La période de l’année ou les peupliers sont exploités est d’une importance indiscutable sur leur qualité et leur conservation. Abattus « en sève » ou pendant la période de végétation, ils se dégradent plus vite. Les industriels recommandent donc d’abattre pendant la période de repos de la végétation, de septembre à mars.
Dans la pratique, il est parfois difficile d’appliquer ces règles, car les terrains humides qui accueillent les peupliers peuvent être impraticables pendant l’hiver. Il faut pour cela apprécier la portance du terrain et ne pas hésiter à reporter l’exploitation de quelques semaines si les conditions sont mauvaises.
Dans certains cas, il faudra également tenir compte de l’état et de l’occupation des prairies ou des champs de culture pour le débardage et le dépôt des bois.
On observe néanmoins que depuis plusieurs années, les peupliers s’exploitent tout au long de l’année.
Quelque soit la période et les conditions de terrain, la date d’exploitation doit être concertée entre le propriétaire et l’exploitant forestier. A ce titre, il est prudent de définir sur le contrat de vente une date limite d’exploitation.
Les maladies et les ravageurs du peuplier
Les maladies et les ravageurs du peuplier sont nombreux, mais seuls quelques uns, qui peuvent poser des soucis sérieux en France, doivent être bien connus des populiculteurs.
Marssonina brunnea
Le Marssonina brunnea est un champignon foliaire qui provoque une chute précoce des feuilles.
Dégâts
Ils commencent toujours par les branches basses et progressivement gagnent celles du dessus. Les feuilles atteintes, qui tombent précocement, présentent de petites taches brunes arrondies, généralement d’un diamètre inférieur au millimètre. La partie centrale de ces taches est plus claire et correspond avec la face inférieure. Ces taches, d’abord éparses, peuvent s’étendre. Les tissus environnants se décolorent, jaunissent et progressivement brunissent.
Des taches semblables se rencontrent aussi sur les pétioles, de même que sur les rameaux et sur les pousses terminales encore herbacées.
Dans des plantations très atteintes, on peut observer dès le mois de mai des feuillages réduit à un plumeau de feuilles dans la partie terminale.
De loin, les arbres atteints par la maladie sont reconnaissables : dans la première phase, par leur couleur verte moins intense, presque jaunâtre, et dans la phase suivante, par l’aspect moins dense du feuillage que prend la partie inférieure de l’arbre.
Conséquences
Cette défeuillaison a une répercussion d’autant plus importante sur la croissance de l’année que cette chute est précoce. Par ailleurs, elle a aussi une répercussion sur la végétation de l’année suivant celle de l’attaque. Elle détermine chez les sujets adultes un retard et une réduction du débourrage des bourgeons situés sur les branches basses dont plusieurs au cours du printemps meurent. Sur les jeunes plants attaqués l’année précédente, il est à craindre une sensibilité accrue aux crises de transplantation, aux attaques de Dotichiza populea et autres champignons corticaux.
Moyens de lutte
Ils sont principalement au nombre de 2 :
- la sensibilité des cultivars au marssonina étant très variable, le moyen de lutte le plus efficace consistera à sélectionner les cultivars les moins sensibles (voir tableau ci-dessous) ;
- la réalisation de traitement chimique par pulvérisation de fongicide sur le feuillage est une possibilité qui n’est pas utilisée en France sur les peupleraies du fait de son coût de mise en œuvre, mais aussi de son impact environnemental.
Dothichiza populea
Le Dothichiza populea représente un des agents pathogènes des plus dommageables sur les jeunes plants de peupliers. Ce champignon entraîne le dessèchement des plants atteints. La manifestation de la maladie se traduit par l’apparition de taches de dimensions variables de teinte marron clair sur l’écorce. Cette couleur marron vire au brun plus ou moins accusé et même au noir par endroits. On peut observer au niveau des taches de légères dépressions ou de faibles boursouflures. La mort du plant suit généralement l’apparition de ces symptômes. Actuellement, les dégâts de Dothichiza ont été très sérieusement réduits dans les jeunes plantations par des productions de plants en pépinière de bonne qualité et des conditions de plantations bien maîtrisées, permettant des reprises en plantations sans problème (taux de reprise en général entre 95 et 100 %).
Les rouilles
La rouille est une maladie foliaire due à des champignons du genre Melampsora.
Cette maladie provoque des défoliations qui, suivant leur précocité, conduisent à des réductions de croissance, voire, dans la pire des situations, peuvent mettre en péril un peuplement quand des attaques sur plusieurs années successives se produisent.
En France, il existe 3 espèces de Melampsora sur peuplier : Melampsora larici populina, Melampsora allii populina et Melampsora medusae (plutôt au Sud de la France). La rouille Melampsora larici populina (rouille du mélèze) est la plus problématique pour la populiculture française.
Pour la rouille Melampsora larici-populina, il existe différentes formes appelées ‘races’ et qui sont au nombre de 5 : E1, E2, E3, E4 et E5.
Il existe principalement 2 moyens de lutte :
- la sensibilité des cultivars aux rouilles étant très variables, le moyen de lutte le plus efficace consistera à choisir les cultivars les moins sensibles (voir tableau ci-dessous) ;
- la réalisation de traitement chimique par pulvérisation de fongicide sur le feuillage est une possibilité qui est peu utilisée en France sur les peupleraies du fait de son coût de mise en œuvre, mais aussi de son impact environnemental. Pour le traitement chimique seul la spécialité commerciale ANTREX de Novartis, contenant 10% de cypronazole, est homologuée.
Le puceron lanigère du peuplier
Le puceron lanigère du peuplier (Phloeomyzus passerinii – Signoret, 1875) constitue un des ravageurs les plus importants des peupliers, dans les zones où il est présent et sur les cultivars sensibles.
Ce ravageur est à l’origine d’importants dégâts, dans le Sud-Ouest de la France depuis 1995, depuis 2002 en Bourgogne, et sur toute la partie sud de la France en 2007.
Les pucerons femelles, au stade le plus facilement observé, ne dépassent pas 1,2 mm de long. Elles sont dépourvues d’ailes, de couleur vert jaunâtre et recouvertes d’une légère pruine grisâtre.
Vivant en colonies, ce puceron porte à l’extrémité de son abdomen d’abondantes secrètes de filaments cireux blanchâtres qui recouvrent les troncs des peupliers, facilitant ainsi son repérage.
Utilisations du peuplier
C’est un arbre au feuillage assez dense et aux feuilles triangulaires ou cordiformes selon l’espèce. Son bois est léger et tendre tout en étant assez résistant, adhérent et peu fissible. De ce fait, l’arbre peuplier est apprécié par les populiculteurs qui le cultivent de façon industrielle dans de vastes peupleraies afin d’en faire des emballages, des panneaux, des palettes mais aussi et surtout de la pâte à papier.
Conclusion
Les peupliers sont des arbres que l’on rencontre aussi bien dans des exploitations tenues et gérées par l’homme que dans des forêts denses à leur état naturel. Les peuplements naturels sont présents aussi bien dans les régions sèches et chaudes du globe que dans les régions proches du cercle arctique, en fonction des espèces.
Aujourd’hui, on trouve de nombreuses espèces hybrides. La multiplication se fait par un mode de reproduction végétative : le bouturage. Les variétés ou cultivars à la disposition des producteurs sont référencées. Les premiers cultivars ont vu le jour dès le XVIII ème siècle à partir d’espèces naturelles.